Former aujourd’hui n’a plus rien à voir avec hier. Le réchauffement climatique bouleverse les métiers, impose de nouvelles compétences et reconfigure des secteurs entiers. L’accélération technique et organisationnelle propulse chaque année l’émergence de métiers inédits et de savoir-faire éphémères. Chacun doit accepter l’idée de changer plusieurs fois de métier dans sa vie professionnelle. Les nouvelles générations, comme les salariés issus des migrations professionnelles appelés à combler les métiers en tension, posent des exigences inédites en matière de dialogue social, de reconnaissance et de transmission. À cela s’ajoutent les risques émergents — santé mentale, risques psychosociaux, vulnérabilités accrues — qui imposent de réinventer les manières de travailler et de coopérer. Tout ce faisceau de phénomènes met les organisations en déséquilibre permanent. Elles ne peuvent survivre que dans une posture d’agilité, en devenant des entreprises apprenantes, capables de changer, d’intégrer et de transmettre en continu. Et cette agilité n’est pas un luxe : elle est vitale. Accompagner ces transitions, fluidifier les mobilités de compétences, inventer des solutions de remédiation adaptées, exige une action de formation soutenue, permanente, collée aux enjeux, aux publics et aux réalités de terrain.
C’est là qu’intervient le rôle central des formateurs professionnels. Former des formateurs internes, au sein même des unités de terrain, c’est donner à l’entreprise un levier stratégique d’agilité et de résilience. Ce sont eux qui apportent souplesse et mobilité face aux transformations, qui traduisent les projets structurants au plus près des besoins, qui accompagnent les mutations liées au climat, aux technologies, aux nouvelles formes d’organisation du travail. Ce sont eux qui font bouger les lignes : dans les méthodes, dans la communication, dans les pratiques de coopération. Ils ouvrent la voie à une intelligence collective plus inclusive, plus bienveillante, mieux distribuée. En reliant les équipes, en devenant des relais de savoir et de confiance, ils contribuent à fluidifier la circulation de l’information et à cimenter l’entreprise apprenante. Loin d’être un simple dispositif RH, ils incarnent une différenciation stratégique.
Car au fond, ce ne sont ni les équipements ni le capital financier qui font la vraie différence. « Il n’est de richesse que d’hommes », et de femmes, que seule la différenciation par les compétences peut magnifier. Les formatrices et formateurs internes professionnels incarnent cette excellence silencieuse : moteurs d’engagement, porteurs de sens, ils révèlent et amplifient la stratégie de l’entreprise.
Chez EI GROUPE, nous accompagnons quotidiennement les entreprises à structurer et professionnaliser leurs équipes de formateurs internes, car nous croyons qu’aujourd’hui, plus que jamais, la seule richesse qui compte vraiment est celle des talents.
P. LAMBERT EI Groupe – Septembre 2025
